Aéroport. Piste transversale : le "niet" des élus du sud-Loire
Les élus du sud-Loire montent au créneau pour s’opposer à tout projet de 2e piste à Nantes Atlantique.
Construire une piste transversale à Nantes Atlantique pour absorber plus de trafic ? « Hors de question », répondent en chœur les élus du sud-Loire, qui refusent même que cette hypothèse soit soumise au débat public sur le réaménagement de l’aéroport.
Eux qui la croyaient définitivement enterrée ont vu ressurgir cette idée en janvier, sitôt après l’annonce de l’abandon du projet NDDL. « D’abord dans la bouche de notre députée Aude Amadou. Puis lors de réunions auxquelles nous avons participé en préfecture », explique Jacques Garreau, maire PS de Bouaye.
Or, rappellent-ils, « cette alternative a déjà été écartée à trois reprises ». D’abord en 2006, à l’issue d’une étude d’impact réalisée à la demande du Département. Puis en 2013 par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile). Et enfin fin 2017, par les trois médiateurs nommés par le gouvernement.
Pour quelle raison ? « Parce qu’elle n’est pas réalisable », résume Freddy Hervochon. « L’étude de 2006 a montré que la construction de cette piste impacterait une centaine de villages, dont une trentaine seraient rasés, près 1 100 bâtiments, un lycée, deux collèges, trois écoles. Sans compter qu’il faudrait déplacer des entreprises de la zone d’activité aéroportuaire et la ligne ferroviaire Nantes-Pornic, précise le conseiller départemental PS. Tout compris, cela coûterait autour de 600 millions d’euros ».
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