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Notre-Dame-Des-Landes. Aéroport : l'Etat rappelé à son devoir de transparence

Françosie Verchère (Parti de gauche), figure de l'opposition à l'aéroport.
Françosie Verchère (Parti de gauche), figure de l'opposition à l'aéroport. | ARCHIVES PO-NATHALIE BOURREAU
  • Françosie Verchère (Parti de gauche), figure de l'opposition à l'aéroport.
    Françosie Verchère (Parti de gauche), figure de l'opposition à l'aéroport. | ARCHIVES PO-NATHALIE BOURREAU

Victoire modeste mais symbolique. Voilà des années que les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes réclament - en vain - de pouvoir consulter l’étude coûts-bénéfices qui a contribué à l’approbation du dossier. Finalement, ils devraient pouvoir prendre connaissance de l’intégralité de ce document qui s’est « révélé décisif » selon eux pour la déclaration d’utilité publique du projet. « Cette étude concluait que la construction de la plateforme aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes représenterait une économie de 600 millions d’euros, provenant en grande partie de prétendus gains de temps pour les voyageurs, pointe Françoise Verchère (Parti de gauche), coprésidente du collectif des élus doutant de la pertinence de l’aéroport. Nous avons toujours contesté ces chiffres. Et réclamé une copie de l’étude. Sans obtenir gain de cause. »

Dénonçant ce manque de transparence, les opposants ont saisi la commission d’accès aux documents administratifs (Cada). L’instance indépendante vient de leur donner raison. Selon la Cada, l’étude doit être communiquée.

Fort de ce sésame, les opposants ont adressé un courrier de relance à Ségolène Royal, ministre de l’Écologie. Cette dernière a transmis la demande à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui détient l’étude « secrète ».

Enième bataille judiciaire ?

« À chaque fois que l’on a essayé de discuter des économies soi-disant réalisées grâce au transfert d’aéroport, on nous a rétorqué que l’étude avait été vérifiée. C’était « Circulez, y’a rien à voir », relève Françoise Verchère. Qui prévient : « Si l’Aviation civile refuse de se conformer aux prescriptions de la Cada, on sera contraint une fois de plus de saisir la justice. »

Information à retrouver ce vendredi 25 septembre dans Presse Océan.

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