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Notre-Dame-des-Landes. Les confidences d'un ex-préfet sur le projet d'aéroport

Christian Galliard de Lavernée, 64 ans, préfet de la région Pays de la Loire de juin 2012 à mai 2014
Christian Galliard de Lavernée, 64 ans, préfet de la région Pays de la Loire de juin 2012 à mai 2014 | (PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN, NATHALIE BOURREAU)
  • Christian Galliard de Lavernée, 64 ans, préfet de la région Pays de la Loire de juin 2012 à mai 2014
    Christian Galliard de Lavernée, 64 ans, préfet de la région Pays de la Loire de juin 2012 à mai 2014 | (PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN, NATHALIE BOURREAU)

Préfet de région et préfet de la Loire-Atlantique du 25 juin 2012 au 26 mai 2014, Christian Galliard de Lavernée, 64 ans, a livré quelques confidences juste avant son départ de Nantes pour la Cour des comptes. Et notamment au sujet du projet d’aéroport. « Évidemment, l’opposition à Notre-Dame-des-Landes n’est pas un sujet simple. Il y a les historiques. Ce sont les agriculteurs. Il y a les institutionnels, ce sont les associations qui mènent la bataille juridique et là, les procédures sont plurielles (le tribunal administratif et la Commission européenne). Il y a l’occupation par les zadistes et là, c’est un problème d’ordre public. Et enfin, il y a l’écologie politique. C’est la forme la plus importante des oppositions au projet d’aéroport. Pour les trois premières - les agriculteurs, les associations et les zadistes - les autorités publiques sauraient prendre la mesure des difficultés représentées par chacune d’entre elles. Mais l’opposition des écologistes, c’est le nœud de tout ». Face à la presse, le représentant de l’État qui se dit "convaincu de l'utilité du projet" et qui ne voit pas de changement de cap dans l'attitude du nouveau gouvernement Valls, a martelé : « La confrontation est purement politique ».

Interrogé par ailleurs sur la manifestation anti-aéroport qui a provoqué de violents heurts le samedi 22 février 2014 dans les rues de Nantes, l’ex-préfet assume la gestion des forces de sécurité. « Nous avons pris les bonnes décisions en réussissant à protéger le centre-ville et à mettre des moyens proportionnés huit heures durant, de 13 heures à 21 heures, ce qui est assez exceptionnel. Et ce d’autant que la nature du terrain - des espaces épars en ville - rendait la riposte difficile ».



Propos recueillis par Marc Dejean

La suite de l'analyse de Christian de Lavernée à lire dans Presse Océan de ce mardi 27 mai

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