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Loire-Atlantique. À la recherche de sa mère biologique, elle émeut Twitter

Une jeune femme qui explique être à la recherche de sa mère biologique suscite l’émotion sur Twitter depuis mardi.

L'avis de recherche partagé sur le réseau social Twitter.
L'avis de recherche partagé sur le réseau social Twitter. | CAPTURE TWITTER @LITTLE_CLOOD
  • L'avis de recherche partagé sur le réseau social Twitter.
    L'avis de recherche partagé sur le réseau social Twitter. | CAPTURE TWITTER @LITTLE_CLOOD

« Bonjour je m’appelle Alexandra, je suis née le 8 août 1992, j’ai été adoptée à l’âge de 3 mois. Ma maman m’a déposée sur les marches du CHU de Nantes après ma naissance avec une petite lettre. Aidez-moi à la retrouver svp, je voudrais la remercier pour son acte si courageux ». En pièces jointes, une photo de ladite « petite lettre » et la copie d’une archive parue dans Ouest-France le 11 août 1992 titré« un bébé sur les marches du CHU de Nantes ». Cet avis de recherche a été publié sur Twitter, mardi 27 novembre, à 16 h 24, par "Alex" (@little_clood). Ce mercredi soir, le tweet affiche plus 8 700 retweets, 4 200 j’aime et de nombreux commentaires. Contactée par Presse Océan, Alexandra, qui visiblement ne s’attendait pas à une telle émotion sur Twitter, n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.

— Alex (@little_clood) 27 novembre 2018

Le CHU de Nantes a pris connaissance de cet avis de recherche sur Twitter. « Nous sommes régulièrement sollicités par mails ou sur les réseaux sociaux au sujet d’accouchement dans le secret. Mais nous ne pouvons pas y apporter de réponse. Notre rôle, c’est de protéger le secret, pas de le dévoiler », insiste une sage-femme cadre de la maternité du CHU de Nantes, qui compte « une dizaine de cas d’accouchement dans le secret par an » au CHU de Nantes.

Le CHU de Nantes oriente alors les émetteurs de ces messages vers le CNAOP, le Conseil National pour l'accès aux origines personnelles. « Lors d’un accouchement sous X, la mère se voit proposer la possibilité d’y déposer un bout de son histoire, une trace à son enfant. Le contenu du pli est secret. Le CNAOP le conserve. L’enfant peut se présenter pour y accéder à ses 18 ans », explique la sage-femme cadre.

Interpellée au sujet du CNAOP sur Twitter, Alexandra répond : « Ils (le CHU de Nantes, NDLR) m’ont parlé du CNAOP mais j’ai déjà ouvert mon dossier d’adoption. Ma mère n’a pas accouché sous X à l’hôpital. » Dans ce cas, « le seul recours est qu’une personne se manifeste, qui plus est sa mère. Elle peut aussi faire le choix de ne pas y répondre. Seul le temps le dira », conclut la sage-femme cadre.

L. M. 

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