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Nantes. Fête de la musique : le syndicat de police Unité SGP pointe « un ordre aberrant »

Unité SGP Police se dit « consterné par l’incident qui s’est déroulé dans le cadre de ce qui était à la base et aurait dû rester une fête…

Le syndicat dénonce « une faute grave de discernement»
Le syndicat dénonce « une faute grave de discernement» | PHOTO ILLUSTRATION PRESSE OCÉAN - NATHALIE BOURREAU
  • Le syndicat dénonce « une faute grave de discernement»
    Le syndicat dénonce « une faute grave de discernement» | PHOTO ILLUSTRATION PRESSE OCÉAN - NATHALIE BOURREAU

Dans un commiqué, le syndicat Unité SGP Police déplore ce qui s’est passé quai Wilson, et pointe la responsabilité d’un chef de service. « Il y avait déjà une compagnie de CRS sur Nantes ce soir-là, mais il décide d’intervenir avec seulement une quinzaine de policiers sans attendre les renforts… Intervenir sans tenir compte du rapport de force, à 15 contre plusieurs milliers de personnes, qui à 4 h 30 du matin sont forcément dans un état éthylique et/ou stup avancé, dans l’incapacité de raisonner ou comprendre l’intervention de la police un soir de fête de la musique : c’était la confrontation assurée ! C’est une faute grave de discernement, un ordre aberrant, mettant d’abord nos collègues en danger, et les usagers. Il n’a a priori tenu compte d’aucun élément de contexte. »

«Il n’y avait pas matière à exercer ce type d’intervention à ce moment-là»

« Pourquoi une telle initiative ? », s’interroge encore le syndicat. « Cette fête techno a lieu tous les ans au même endroit, il n’y avait pas matière à exercer ce type d’intervention à ce moment-là, sauf une fois que les collègues, pris à partie et débordés par le sous nombre, se sont légitimement défendus.»

Pour Philippe Boussion, responsable régional du syndicat, « la responsabilité incombe à celui qui dirigeait les opérations et se trouvait même sur place. Nous avons déjà alerté à plusieurs reprises sur la vision de la sécurité de ce commissaire qui expose régulièrement nos collègues par ses prises de décisions et sa vision exclusivement musclée de la sécurité. Nous nous sommes régulièrement opposés à sa vision de la PSQ (Ndlr : police de sécurité du quotidien) à coups de grenades de désencerclement… Nous demandons que l’IGPN fasse son travail et pointe la responsabilité du donneur d’ordre ! On nous parle de PSQ, de renouer le dialogue avec la population, ce genre de décision est désastreux et complètement inacceptable. »

Et de conclure : « Unité SGP Police n’acceptera pas que nos collègues agissant sous ordre soient encore pointes du doigt. »

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